-Votre nom : Dark-Vaal
-Votre âge : 17
-Votre classe : Eniripsa
-Votre cercle : 115
-Votre spécialisation : Feu / Air
-La couleur de vos cheveux : châtain clairs
-Celle de vos yeux : Bleu assombri
-Votre état Civil : (Êtes-vous marié(e) à l'église d'Amakna ?) Non
-Vivez-vous dans les contrées d'Amakna, de Brâkmar ou de Bonta? Je vis en Amakna.
(Est-ce que vous prêtez votre compte ?) Non
Vaal saisit une plume, la trempa dans l’encre et pensa tout en commençant à écrire « Perturabo ne devrait pas rentrer tout de suite, ça me laisse du temps »
Salutations membres du Cercle Amla-Kahn,
Je souhaite vous rejoindre pour de multiples raisons. Pour commencer, mon ami Perturabo me parle du Cercle et plus particulièrement des membres régulièrement. Ensuite cela me permettrait d’être entouré pour mieux mené mon combat de tous les jours.
Je me nomme Vaal, je suis né à Astrub, et j’ai vécu une enfance sans problèmes, entouré de mes parents et de mon frère ainé.
Il semblait que je développais très tôt déjà une véritable passion pour l’art de la guérison, des artefacts occultes et autres sciences de ce type.
Mon père était un milicien Bontarien, zélé et loyal. Il partait régulièrement sur le terrain avec son détachement, en tant que médecin. Mon frère et moi l’avons accompagné de nombreuses fois, malgré les interdictions de ma mère ; J’exerçais mes connaissances sur les cadavres et les blessés. Le manque d’Eniripsa se faisait cruellement ressentir, pas un jour ne passait sans que des vies soient stupidement gâchées, par manque de soins.
Avec le temps, je compris que quelque chose n’allait pas. Le problème était justement que les soldats ne se rendaient pas compte qu’ils négligeaient les soigneurs. Nous tombâmes un jour dans une embuscade Brâkmarienne. Nos hommes tombaient les uns après les autres, pris de panique, ils ligotèrent mon père, et le laissait en pâture aux ennemies, pendant qu’ils fuyaient. Je me souviens encore de leur cris : « Laissez leur le médico, on se tire ! »
Mon frère, révolté pris les armes et abattait certains traîtres, avant d’essayer de venir en aide à notre père. J’étais paralysé par la peur. Je regardais dans toutes les directions, priant pour qu’un miracle arrive. C’est ce qui me donna envie d’étudier la Thaumaturgie… Car le miracle arriva bel et bien. Une sorte d’ombre jaillit des fourrées et commença à faucher la vie des soldats ennemies. Il maniait une immense épée hérissée de d’énormes dents qui tournaient à une vitesse fulgurante, vous aurez compris de qui il s’agit. La troupe Brâkmarienne prit la fuite. Pour mon père, il était hélas trop tard. Mon frère s’agenouilla à son chevet. Quant à moi, je remerciais le bouwin qui nous avait sortis de là. Il se présenta sous le nom de Perturabo. Voyant que j’étais un Eniripsa, il me sollicita pour guérir une énorme plaie infectée qu’il avait à l’abdomen. Après lui avoir administré les soins nécessaires. Il me remercia vivement et m’adressa un sourire, avant de se retirer. Chose que je trouve encore étrange aujourd’hui, étant donné sa nature.
Nous rentrâmes abattus. Plus que la mort de mon père, c’est l’acte que ces hommes avaient commis sous l’emprise de la peur qui me révoltait. Comment un homme peut-il décider que sa vie ait une plus de valeur que celle d’un autre, et de l’abandonner en conséquence sans autre forme de jugement ? Je me pose toujours cette question aujourd’hui. Parce que mon père était un soigneur, et qui plus est un Eniripsa, il dut mourir pour les autres. Et ils ne s’arrêtèrent pas là.
Le lendemain, deux soldats Bontariens vinrent à la maison, et tinrent ce discours avant de saisir mon frère : « Vous êtes arrêtés pour haute trahison envers la Très Sainte Citée, et incitation à la désertion. » Nous fûmes stupéfaits devant leur propos calomnieux au possible. Mon frère tenta de se débattre, sans succès. Ma mère et moi étions impuissants. Les dernières paroles de mon frère étaient les suivantes : « Bats-toi Vaal ! Nous ne serons plus des pions pour Bonta ! Venge-nous ! »
Je quittais la maison le lendemain, et me mis en route pour un long voyage. Je parcourais le monde. Des terres les plus connues aux autres moins réputées, j’assimilais l’art du combat, et poursuivais mes recherches. Comme vous le savez surement, Perturabo n’oublie jamais la gratitude. Nous nous revîmes au bout de quelques années, et il m’aida à construire le laboratoire qui est le nôtre aujourd’hui. C’est le lieu dans lequel je réside, celui dans lequel j’appris l’art du soin et de la magie noire à Perturabo, celui dans lequel nous avons passés tellement de temps cloitré dans le noir, avec le feu pour seule lumière, à approfondir au maximum les sujets dont j’ai déjà parlé. Nous avons partagés tellement de choses, il est comme un frère pour moi.
Je souhaite donc vous rejoindre aujourd’hui, en espérant que vous retiendrez ma candidature.
Vaal, L’Ange Sombre.
Après avoir signé, Vaal, qui avait retenu où se trouvait la maison du Cercle, claqua des doigts. Sa lettre de candidature virevolta dans les airs avant de disparaître. Elle se matérialiserait de nouveau, à l’adresse de la maison.[quote]