Cercle Amla-Kahn
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Reminescences (Nouvelle)

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Symphonia
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Symphonia
Escrimeur Nocturne



Fiche sur le personnage
Disciple de: Sram
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MessageSujet: Reminescences (Nouvelle) Reminescences (Nouvelle) Icon_minitimeLun 1 Fév - 23:26

Une nouvelle écrite lors de quelques longues nuits d'hiver, l'année dernière pour un concours ... Elle a remporté le premier prix, et a suscité de nombreuses critiques et pas toutes élogieuses. Une espèce de conte, presque enfantin, sans l'être vraiment ... Quant'aux ami(e)s qui l'ont lu, tous la même réaction ... "J'ai rien compris !".

(Comme quoi si vous ne savez pas quoi faire de vos nuits, faites de concours, on ne sait jamais.)
Par contre c'est pas la version corrigée ... Faudra attendre la version papier ...


Le pdf si vous voulez : http://www.inlibroveritas.net/pdf-072f10508d/InLibroVeritas_oeuvre22231

Réminiscences

Il était une fois, un fort charmant jeune homme, perdu dans un univers merveilleux où les songes les plus fous sont ancrés dans le quotidien. Il aimait se laisser glisser dans les méandres des sons, plonger dans les gammes de couleurs, de lumière et se noyer dans la musique des vers. Mais son existence pouvait se résumer en quelques mots : les études, le rêve et la recherche d’une âme sœur. Cupidon l’avait délaissé, trop occupé avec sa chère et tendre Cupidone. Son cœur restait vide, au moins dans cette vie, il battait seulement pour assurer la survie de cet être. Son âme se réfugiait donc de temps à autres dans les volumes au nombre de pages exorbitant, dans ces livres sans début, sans fin et sans fond.

Ce jour là, il lisait dans un petit coin sombre et éloigné, où ne s’aventurent que les voyageurs persévérants. Une pile de livres était posée sur la table et attendait qu’on s’y intéresse. Le jeune homme qui venait juste de donner le coup de grâce à une encyclopédie jeta un regard timide sur son butin, soupira, prit un volume et l’ouvrit délicatement. Il maniait les pages avec un geste rapide et précis, ses yeux cherchant perpétuellement un élément à retenir. Plus les heures passaient, plus le nombre de caractères à dévorer s’amincissait.
Il allait entamer le dixième chapitre quand son regard fut attiré par une note manuscrite : « C’est ici que tout commence ». Il tourna les pages d’une main tremblante d’excitation et aperçut qu’au bas de chacune d’elles étaient griffonnés des vers qu’il trouva très plaisants à la lecture. Alors l’intérêt envers le contenu de ce volume baissa rapidement, en effet il ne lisait plus que ces mots qui l’intriguaient énormément. Il s’interrogea sur leur provenance, leur propriétaire et son étrange écriture. Il en fit même une obsession, il analysait les vers et en cherchait tous les sens cachés.

Plus il avançait dans sa lecture, plus les chances d’obtenir un indice se réduisaient et avec chaque page lue l’espoir de trouver des réponses à ses questions s’envolait, l’attristant de plus en plus. Le jeune homme attachait pourtant beaucoup d’importance au dénouement de ce mystère. Quel destin terrible me direz–vous ! Certes, mais notre héros ne se découragea pas pour autant, il n’avait rien à perdre, rien à gagner dans cette affaire, il voulait néanmoins savoir.
C’est avec une certaine mélancolie qu’il tourna la dernière page, il voulait savourer lentement ces mots qui étaient un vrai feu d’artifice d’émotions, il lisait chacun des vers plusieurs fois s’imprégnant de leur parfum, de leur âme. Quand cette mystérieuse plume poussa son dernier soupir, le jeune homme ne put s’empêcher de laisser couler une larme de chagrin, de regret, de déception car au bas de la page, en tant que récompense pour cet effort de lecture figurait une phrase dont la limpidité laissait à désirer : « Hors des mots, git le savoir » Il ferma le livre et le jeta avec colère sur la table. Il s’étira sur sa chaise et poussa un long soupir. Après un instant de réflexion il tendit la main vers le volume et l’attrapa. Il le tourna dans tous les sens, il ferma les yeux, caressa la couverture et y remarqua une ouverture, il y passa un doigt et sentit qu’il y avait un morceau de papier. Il prit des ciseaux et sortit le petit trésor. Il le déplia soigneusement. C’était une note, écrite de la même main que les vers : « L’énigme prend fin, sous la dalle du couloir B » Le jeune homme jeta avec dégoût cet indice. Il n’existait, à sa connaissance, aucun couloir B dans cet établissement mais il ne voulait pas abandonner. Il se leva d’une geste brusque, courut jusqu’à la réserve de la bibliothèque, poussa la porte et sortit de l’étagère les anciens plans du bâtiment. Le couloir B se trouvait dans l’aile nord, dans une zone désaffectée. Il les remit à sa place, sortit de la salle, descendit les escaliers. Arrivé à destination, la porte n’étant pas verrouillée, il l’ouvrit.
Le couloir était plongé dans l’obscurité, le jeune homme activa alors l’interrupteur. La pièce s’éclaira et le jeune homme se retrouva projeté 50 ans en arrière, en effet les décors étaient d’époque, dans un état plutôt bien conservé. Il se demanda, que faire pour trouver la fameuse dalle dans un couloir qui était d’une longueur décourageante. De plus celles–ci étaient toutes ornées du même symbole : une fleur de lys. Mais au bout de quelques temps il aperçut que sur l’une d’elles les couleurs étaient différentes. Il la souleva et trouva au–dessous un petite boite métallique, à l’intérieur il y avait un médaillon. Il le nettoya un peu, l’ouvrit et aperçut le portrait d’une jeune fille qu’il trouva magnifique et en face il reconnut son propre visage. Notre héros poussa un cri de surprise : il croyait rêver. Il resta quelques minutes en état de choc, puis il reprit ses esprits. D’un geste rapide il glissa le médaillon dans sa poche. Il regarda à nouveau la boîte et y aperçut une photographie, celle d’une tombe dans le cimetière de la ville. Un sentiment étrange l’envahit, il était intrigué par cette histoire, mais en même temps déçu de chaque indice.
Il voulait continuer l’aventure, alors il sortit du bâtiment et se retrouva dans la rue. La nuit était tombée déjà depuis quelque temps, la ville était vide. Il allait traverser l’avenue quand une automobile très ancienne, mais joliment restaurée le frôla. Le jeune homme continua comme si de rien n’était, sa route vers le cimetière. Arrivé à destination il poussa la grille et entra. Il fit le tour, et trouva la tombe qu’il recherchait. Il y accéda non sans peine, personne n’était venu à cet endroit depuis bien longtemps. Les noms des défunts étaient effacés par le temps, illisibles. Il y avait deux portraits, les mêmes que ceux du médaillon. Il fixa celui de la jeune fille, il éprouvait tant d’affection pour ses vers, il appréciait son visage, si il fermait les yeux il pouvait sentir son parfum et toucher sa chevelure. Il la comprenait, il la connaissait, et il l’aimait. Pourtant il était sur de ne l’avoir jamais vu. Une pointe de colère se fit sentir dans son cœur, il était perdu, perdu dans l’ignorance qui n’en était pas une. Il voulait exprimer son désir de comprendre et sa volonté d’avoir les réponses à ses questions. Il poussa un cri de rage et éclata en sanglots, et il entendit un bruit dans les buissons.

– Qui est là ?

Pas de réponse

– Qui est là, bon sang !

Toujours aucune réponse. Le jeune homme crût que la fatigue l’avait gagné, il se calma et s’assit. Mais tout à coup il sentit une présence, il se retourna et aperçut une magnifique créature, aux cheveux blonds et ondulés, qui avait des yeux plus beaux que n’importe quelle pierre précieuse, une créature angélique : celle du portrait.

– Enfin, tu es revenu, dit–elle.
Notre héros stupéfait ne put rien répondre.

– Je t’ai tant attendu, il faut accepter notre destin et partir vers les cieux pour y passer une existence tranquille, cela ne sert à rien de rester, ici il n’y a plus rien pour nous, viens, le bonheur nous attends, toi et moi.

– Ne me touchez–pas, qui êtes–vous ? Éloignez–vous de moi !

– Comment ça, qui je suis ? Ta bien aimée voyons ! Nous vivions heureux, tu étais mon égérie, je ne vivais que pour écrire, et toi seulement pour lire mes vers. Chaque jour que nous passions ensemble était comme dans un rêve, jusqu’au jour où … Ne comprends donc tu pas ? Nous ne faisons plus partie de ce monde, tu ne te souviens pas ? Ta mémoire te ferait–elle défaut ? Il y avait du brouillard ce jour là, nous traversâmes cette avenue que tu aimes tant, et une automobile nous ôta la vie …

Les souvenirs revinrent assez rapidement au jeune homme : à cette époque là il ne voulait pas accepter sa mort, il avait donc décidé d’oublier, il errait sans but, destin malheureux d’esprit sombre.

– Viens, dit–elle en l’incitant à la suivre.

Ils se donnèrent la main, et ensemble montèrent dans le navire conduisant vers de nouvelles terres : les cieux. Et ils y vécurent heureux.
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