Quelques poèmes (non sramertins)

Messages : 498 Date d'inscription : 24/04/2009 Age : 37

Bon ils datent quelque peu, dans un style divers ...

Instantané
Silence,
Le vent,
Et son chant mélodieux,
Une lumière assassine
Dans les méandres de mon âme,
Doux parfum de mélancolie,
Murmures chuchotements,
Tangible illusion,
Danse sauvage,
Vagues impressions
Vibrations,
Saveurs amères,
Il pleut,
Océan de l'oubli
Tout sombre dans l'abîme,
Calme absolu,
Idées révolues,
Adieux,
Silence.

Rêverie
Dans l'étreinte de ce rêve, mon corps s'affaiblit,
Mon esprit semble enfin profiter de la vie,
Enfin , le temps vaque à ses plus profonds désirs,
Dans le lit d'un fleuve d'argent je me laisse mourir.

Je longe le courant de ce songe si tangible,
Dans le cœur des chimères psalmodie le même chant,
Ignorant sans cesse toutes mes prières invisibles,
Même si les mots se prétendent attachants.

Enfin je m'échoue sur une terre inconnue,
Près d'un sanctuaire, mon âme mise à nue,
Telle une fleur printanière, je me sens éclore,

J'entrouvre les yeux et je m'abreuve de cette flore,
Rédemptrice de cette souffrance laissée à l'aurore.
Et je m'abandonne à cette satisfaction bienvenue.

Décadence
Au fil du temps, les roses, lentement
Douces et frêles peignent l'amertume
Peines et regrets ne sont plus maintenant
Que des poussières sur les vagues telles l'écume.

Les sentiments délaissés, oubliés
Ont été exilés de la mémoire
Mais leur séjour a laissé des effets
Qui réapparaissent par malheur le soir.

Terre d'exil des âmes compagnes
Leur cœur accueille ces nouveaux arrivants
Les prisonniers se prélassent dans le bagne
Puis s'évadent dans la nuit en chantant.

La folie, grande princesse des ombres
Séduit la victime et lui creuse une tombe
Les âmes s'épouvantent
Lassées de leur attente
Et apportent
Leur aide à la
Mort.